Chez Vox Pictura, de la VD, on en mange ! On en produit et on en écoute aussi dans nos temps libres !

Dans tout le processus de production d’un film ou d’une émission de télévision, l’étape de la vidéodescription (VD) fait souvent office de parent pauvre. D’une part parce que l’étape survient à la toute fin du processus de postproduction et que cela peut imposer des délais de production serrés. Et comme elle s’adresse à une portion réduite de l’auditoire, il peut-être tentant d’y consacrer moins de temps.

Chez Vox Pictura, de la VD, on en mange ! On en produit et on en écoute aussi dans nos temps libres ! Pour nous, trouver les bons mots pour rendre le plus fidèlement possible l’ambiance d’une scène dans un court laps de temps, c’est une forme d’art. De plus, des membres de l’équipe et/ou leurs familles sont aux prises avec maladies dégénératives de l’œil. Nous comprenons l’importance de la vidéodescription dans le développement d’un sentiment d’inclusion chez les personnes ayant une déficience visuelle et nous mettons tout en œuvre pour livrer un produit à la hauteur des attentes du public cible.

L’un des moyens que nous utilisons pour y parvenir est l’enregistrement de la narration en simultané. Le narrateur lit le texte qui apparait à l’écran pendant que le film/émission joue. Ainsi, il est plus facile de rendre l’ambiance d’une scène. Bien qu’un ton neutre soit généralement de mise en vidéodescription, il est possible d’utiliser des nuances d’intonations qui sont en adéquation avec la scène décrite. C’est un avantage non négligeable pour les émissions de fictions et certains types de documentaires.

Synchronisation de la vidéodescription
Synchronisation de la vidéodescription

Beaucoup de producteurs de vidéodescription privilégient une approche dans laquelle la vidéodescription est écrite par une personne et lue par une autre sans contexte précis. Cela peut donner lieu à d’étranges dichotomies. Prenons l’exemple d’une scène ou deux personnages timides s’enlacent après un silence embarrassant chargé de sous-entendus. Un ton et un débit trop neutres/froids gâcheraient tout l’effort mis par le réalisateur pour créer une ambiance particulière. Le narrateur qui enregistre la vidéodescription en simultané a vu et entendu le malaise. Ainsi immergé dans la scène, il peut la décrire sans gâcher l’ambiance alors qu’un autre narrateur qui lirait un texte sans contexte risquerait de le lire comme s’il s’agissait de deux amis se retrouvant dans la joie se prenant dans leurs bras.

N’hésitez pas à nous joindre, on est toujours heureux de parler de VD et de vos projets !